Le Collège algonquin, de son nom anglais Algonquin College, est une institution d’enseignement postsecondaire de langue anglaise d’Ottawa, la capitale du Canada.
L’établissement d’enseignement au financement public se spécialise dans les domaines des arts appliqués et des technologies.
On y trouve trois campus au Canada, un à Ottawa, un à Perth et le troisième à Pembroke. Ses étudiants viennent surtout de l’Est ontarien des régions de l’Outaouais et du Pontiac de l’ouest du Québec et aussi du nord de l’état de New York.
Faisant partie du réseau ontarien des collèges communautaires, il a été inauguré en 1967, à peu près à la même période où le Québec voisin créait son réseau de CEGEP, les collèges d’enseignement général et professionnel.
Là où le bât blesse
En 2013, le Collège algonquin s’est lancé sur la scène internationale en créant le Algonquin College of Excellence à Jazan en Arabie saoudite, un campus réservé aux étudiants mâles, une opération qui promettait d’être rentable. On promettait de faire de l’expertise ontarienne en matière d’enseignement postsecondaire un leader international.
Aujourd’hui, le Collège algonquin annonce avoir perdu un million de dollars dans l’aventure.
Au-delà du déficit, le concept d’un collège portant le nom d’Algonquin et strictement réservé à une clientèle mâle causait un fort malaise au sein du corps professoral.
Le vice-président du syndicat des professeurs, Jack Wilson, lui-même enseignant, souligne que « la région est socialement instable et affiche un terrible dossier en terme de droits de la personne. »
Soulignons enfin qu’au début de l’aventure le Collège algonquin affichait des projections de profits de l’ordre de vingt millions de dollars en cinq ans dans l’opération de Jazan, projections ramenées aujourd’hui à quatre millions à peine.
Le Collège algonquin possède un autre campus, au Koweït cette fois, où quelque 80 étudiants y sont inscrits.
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