Vous venez de recevoir cet ensemble complet de cinéma maison, votre nouveau téléviseur et votre nouvel ordinateur portable, le tout commandé en ligne et livré à votre porte.
Veinard!
Vous déballez le tout, lentement pour ne rien abîmer, quand le livreur de mets vietnamiens sonne à votre porte, vous apportant le repas pour quatre commandé plus tôt.
Bon, vous extrayez le tout des boîtes, séparez le bon grain de l’ivraie dirait-on et, quelques minutes – ou heures plus tard, selon votre niveau de connaissances techniques, vous êtes en face d’un super écran télé branchée sur Internet, qui vous donne une image du tonnerre, votre ordinateur fonctionne à une vitesse «grand V» et le repas est savoureux.
Veinard!
Bon, les déchets maintenant.
Tout ce qui est papier et carton, c’est facile, au bac de recyclage.
Mais, le polystyrène lui, on en fait quoi?
Aux poubelles, ce n’est pas recyclable.
Bon an mal an, des tonnes de polystyrène sont enfouies, jetées pêle-mêle aux ordures
Triste fin pour un produit manufacturé que l’on utilise qu’une seule fois.
C’est ici qu’arrive Polystyvert, une PME québécoise qui a trouvé le moyen de récupérer le polystyrène en ne produisant pas de déchet ni gaz.
Comble d’ironie, le procédé n’a rien de chimique, il est purement mécanique.
Le cymene
Cette huile essentielle, que l’on retrouve dans le thym, la sarriette ou encore dans l’eucalyptus sert à dissoudre le polystyrène. Il en résulte un syrop, pardon, un sirop, et le procédé suivant sépare l’huile essentielle résiduelle de pastilles de polystyrène qui sont retournées dans la chaîne de fabrication des plateaux, tasses et outils d’emballages dans l’industrie.
La fin de l’enfouissement est en vue dans le cas du polystyrène.
Solenne Brouard, présidente de Polystyvert, parle de son entreprise au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez
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