Près de trois mois après avoir été vandalisée et couverte de graffitis menaçants et dégradants, une toile murale qui se voulait être un devoir de mémoire envers des femmes transgenres assassinées a été repeinte au complet et accrochée dans un centre communautaire du centre-ville d’Ottawa.
Originellement, l’œuvre avait été réalisée lors de la semaine de la Fierté dans la Capitale en septembre dernier à l’angle des rues Bank et Somerset.
Il s’agissait d’une oeuvre collective réalisée notamment pas l’artiste peintre graffiteur Kalkidan Assefa en collaboration avec BlackCollectiv et The Queer Mafia.
Le 23 septembre dernier, l’oeuvre a été barbouillée. On pouvait y lire des propos durs envers les différences. « RACIST BULLS–T » « ALL COLORS MATTER » et « ALL LIVES/NO DOUBLE STANDARD/YOU’VE BEEN WARNED.» (trad.: Connerie raciste, toutes les couleurs ont leur valeur. Toutes les vies, pas de double standard. Vous êtes prévenus.)
Des propos durs qui ont soulevé l’indignation de plusieurs personnes qui se sont donné la mission de fournir à l’artiste le matériel nécessaire pour la reproduire et de trouver un lieu où la toile serait en sécurité.
C’est maintenant fait.
Par contre, ces actes de vandalisme à connotation raciste semblent se répéter plus souvent à Ottawa. Des œuvres murales en appui aux communautés noires, hétéro, homo ou transgenre, aux femmes noires et aux rencontres entre Noirs et Premières Nations sont ciblées depuis un an dans la Capitale nationale canadienne.
RCI, avec Ottawa Capital Pride, Presse canadienne et CBC
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