Trois oeuvres de Michel Labine
Photo Credit: Michel Labine

Des raquettes et des tambours traditionnels deviennent des œuvres d’art

Depuis des temps immémoriaux, les hommes ont cherché et trouvé des moyens de marcher sur la neige sans s’y enfoncer. Il fallait comprendre le principe de l’étalement du poids sur une plus grande surface de contact pour y arriver.

C’est ainsi qu’est née la raquette.

D’où vient ce nom?

Il semble que, dès les premiers contacts en 1604 entre les premiers colons français en terre d’Amérique, sur les rives du Saint-Laurent, ce nom est venu pour ces bizarres de «chaussures à neige» car elle avait des airs de famille avec l’outil qui servait pour le jeu de paume, la rachète.

De rachète du jeu de paume – ancêtre du tennis – a la raquette, il n’y avait qu’un pas.

Un outil essentiel de transhumance

Selon certains documents portant sur l’arrivée des humains sur le continent américain, les raquettes les plus primitives auraient permis aux hommes de traverser le détroit de Béring.

Quant au tambour, tous les peuples de la terre ont à un moment donné dans leur histoire, frapper des peaux, des troncs et ainsi de suite.

Appelez-le tambour, tam-tam, djembé, conga ou koto, le tambour est un outil de communication, de fête, d’outil de vie spirituelle.

Un nouveau regard sur ces objets

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Aujourd’hui, un artiste canadien des Territoires-du-Nord-Ouest (TNO) donne une tout autre vie à la raquette et au tambour traditionnel de son peuple, les Métis.

Michel Labine habite Forth Smith dans les TNO, à la frontière sur des Territoires avec l’Alberta. Depuis maintenant quelques années, son passe-temps est devenu son emploi à plein temps.

Michel Labine transforme des raquettes et des tambours traditionnels en y insérant des vitraux.

Dans le sous-sol de sa maison, son atelier est un capharnaüm de contenants de toutes les formes, pleins de morceaux de verre multicolores. Les toiles présentant les thèmes nordiques à reproduire côtoient des tambours et des raquettes qui deviendront les cadres des œuvres futures.

Les oeuvres de Michel Labine gagnent en popularité. On les retrouve aujourd’hui aussi loin qu’en Nouvelle-Zélande, à Hawaii et, tout récemment, comme cadeau de noce dans une célébration à New York.

Images - Facebook

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Quand l’imaginaire transcende l’usage premier de l’objet.

RCI, CBC, Facebook, Histoire de la raquette, Fédération Métisse du Canada

Catégories : Arts et divertissements, Autochtones, International, Société
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