C’est la Bonne Question qu’évoque un auditeur de Radio Canada International qui est originaire du Bénin et où les lois contre l’alcool au volant n’ont presque aucune emprise.
Alors, à quoi un Canadien peut-il lui s’attendre s’il se fait arrêter à un contrôle routier policier en cette période de Noël 2015?
Si vous pensez avoir la réponse, vous devriez tout de même écouter notre conversation avec cet auditeur africain. Faisons le pari que vous serez renversé de découvrir la sévérité aujourd’hui d’une accusation de conduite avec faculté affaiblie. Le simple fait d’être accusé est lourd de conséquences.
Cela dit, ne vous avisez pas au Bénin de conduire en état d’ébriété et de faire mal à quelqu’un. Dans un tel cas, même les policiers pourraient s’avérer incapables de vous soustraire à la justice populaire des gens de la rue…
En raccourci… – Au Canada, c’est un crime de conduire avec un taux d’alcoolémie de 0,08, soit 80 milligrammes d’alcool par 100 millilitres de sang. – Pour le contrevenant, une première offense peut signifier une amende minimale obligatoire de 1000 $, la perte de son permis de conduire pour au moins un an et un dossier criminel pour le reste de ses jours. – De plus, la peine maximale d’emprisonnement pour un délit mineur peut aller jusqu’à dix-huit mois, et jusqu’à cinq ans pour un acte criminel. – Seule l’Allemagne se montrerait aussi sévère que le Canada à ce chapitre.
– Au Canada, en prime au moins neuf des treize provinces et territoires au Canada imposent des suspensions administratives (non criminelle) de permis de conduire aux personnes ayant pris le volant avec un taux d’alcoolémie égal ou inférieur à 0,05.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.