Quand Thomas Juneau était auxiliaire d’enseignement à l’Université Carleton d’Ottawa, alors qu’il était à compléter son doctorat, la professeure Mira Sukharov l’a vraiment étonné quand elle a décidé d’utiliser des BD romanesques comme outil supplémentaire d’enseignement des sciences politiques.
Aujourd’hui professeur adjoint à l’École supérieure d’affaires publiques et internationales à l’Université d’Ottawa, le Dr Juneau s’est intéressé à la collection de bandes dessinées de son institution.
Il en a retenu trois d’entre elles pour enrichir le cours Conflits et processus de paix au Proche-Orient qu’il donne cette année : Palestine de Joe Sacco, Exit Wounds de Rutu Modan et Valse avec Bashir d’Ari Folman et David Polonsky.
«Une des contributions majeures de ces BD nouvelle génération au cours de science politique est leur manière brutale et pragmatique de traiter d’enjeux complexes sur un arrière-plan de critique sociale acérée.»
Thomas Juneau PhD
La BD romanesque, lorsque bien conçue, bien fouillée, permet d’aller au fond d’histoires plus humaines, plus directement en lien avec des individus. On y sent les affres des conflits dans la peau des intervenants. De ce fait, ces documents, comme de bons documentaires, enrichissent le contenu du cours.
Thomas Juneau, professeur adjoint à l’École supérieure d’affaires publiques et internationales de l’Université d’Ottawa est l’invité au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez
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