David Tinjust a connu le foot de haute performance en tant que joueur, en France et aussi dans son île de la Réunion natale.
À un certain moment durant sa carrière de joueur, il voulait poursuivre des études supérieures, ce que le foot professionnel ne lui permettait pas, matchs, entraînements, déplacements, etc.
Il a donc fait le choix de mettre le sport de côté et de se lancer dans des études en neurosciences.
Il a aussi immigré au Canada pour ce faire.
Mais, comme le dit le dicton québécois, que l’on adapte à toutes les sauces, « on peut sortir le gars du foot, on ne peut pas sortir le foot du gars», sa passion pour le sport de haut niveau était intacte.
David Tinjust est convaincu que persévérance et performance sont intimement liées.
À Montréal, il a lancé Apexk, une société, première au monde, à faire de l’entraînement cérébral.
On y a développé une méthode et une technologie d’entraînement pour améliorer les performances athlétiques, mais aussi, et c’est ici que l’intérêt hors du monde du sport s’installe, toute personne qui a subi une commotion cérébrale.
La commotion cérébrale, un sujet de plus en plus brûlant, inquiétant
Quand il était joueur d’élite, David Tinjust a, selon ses souvenirs, probablement subi une commotion cérébrale. À l’époque, et encore pendant de nombreuses années, le joueur se reposait quelques minutes et, quel que soit le sport, retournait dans la mêlée.
Aujourd’hui, avec les recherches de pointe du Dr Bennett Omalu, le médecin nigérian qui a le premier établi un lien direct entre une forme de démence prématurée chez les joueurs de football et les coups à la tête répétés et le film Commotion qui raconte cette histoire, les commotions cérébrales sont de plus en plus étudiées, identifiées, et un protocole serré est imposé à un joueur dès qu’il y a soupçon de commotion.
Au début des années 2010, le docteur en performance David Tinjust est devenu consultant pour la Ligue nationale de hockey. Il travaille avec des recrues du Canadien de Montréal.
De plus, plusieurs médecins lui recommandent des patients dans le but de les soulager des incapacités résultant d’une commotion cérébrale.
«On ne fait pas de diagnostic ni de traitement. C’est le médecin qui le fait. Notre intervention porte sur le réentraînement du cerveau ou le développement de réflexes qui réduisent les risques de blessures chez le patient, athlète ou non.»
Dr David Tinjust
Aujourd’hui avec Apexk, David Tinjust, veut aller plus loin que le hockey, vers d’autres sports de contact – il travaille avec des boxeurs et des combattants d’arts martiaux mixtes notamment – pour améliorer les performances de pompiers ou encore de militaires.
Une conversation sur l’entraînement d’élite, le Dr David Tinjust, président d’Apexk, au micro de Raymond Desmarteau.
ÉcoutezPour en savoir plus sur les commotions cérébrales
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