Outre le fait d’habiter sur le même continent, d’écouter le même genre de musique et de suivre les mêmes modes vestimentaires, les Canadiens sont bien différents des Américains.
À preuve, une étude effectuée par deux doctorants de l’Université McMaster en Ontario. Daniel Schmidtke et Bryor Snefjella, des chercheurs en linguistique ont analysé, pendant neuf mois, plus de trois millions de gazouillis géoréférencés.
Ils en sont arrivés à la conclusion que les Canadiens anglophones sont plus polis et plus optimistes – sur Twitter en tout cas — que les Américains, en se fiant au langage utilisé par les uns et les autres.
En excluant les prépositions et les articles définis, ils ont constaté que les Canadiens utilisaient beaucoup de termes positifs comme « merveilleux », « formidable », « superbe », « incroyable» ou « beauté ».
De leur côté les Américains emploient davantage de mots à connotation négative comme « fatigué », « blessé », « ennuyeux » ou « mal », mais aussi beaucoup de jurons et d’insultes racistes.
« C’est une fenêtre sur leurs idées et croyances. Les Canadiens ont l’air beaucoup plus optimiste », Daniel Schmidtke, chercheur en linguistique.
Schmidtke et son collègue qui étudient sur les réseaux sociaux les différences géolinguistiques entre pays voisins parlant la même langue, soit l’anglais, ont été frappé de constater, dès le début de leur collecte de mots, à quel point Canadiens et Américains se différenciaient dans l’utilisation du langage.
Leurs recherches permettront de mieux comprendre nos voisins à l’échelle globale et d’influer sur les politiques gouvernementales.
Et qu’en est-il des différences linguistiques entre Canadiens anglophones et francophones?
Une nouvelle recherche sera nécessaire pour le savoir!
RCI avec Radio-Canada
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