Isata Mansaray, 10 ans, une survivante de l’Ebola, avec sa grand-mère, Fatmata Mansaray, à Freetown au Sierra Leone.
Photo Credit: © UNICEF/UNI200682/Grile

L’Ebola éradiqué, il faut maintenant s’occuper des orphelins

28 637 personnes ont été infectées par la fièvre hémorragique Ebola. 11 315 d’entre elles ont succombé au virus depuis le début de l’épidémie en 2013.

Aujourd’hui l’Organisation mondiale de la santé (OMS) annonce que le dernier pays touché, le Liberia, est libéré du virus.

« Toutes les chaînes connues de transmission ont été arrêtées en Afrique de l’Ouest », peut-on lire dans un communiqué de l’OMS.

L’organisme invite toutefois les autorités à demeurer vigilantes, des résurgences du virus étant probables.

De leur côté, la Sierra Leone et la Guinée ont été déclarées libérées du virus le 7 novembre dernier et le 29 décembre dernier, respectivement.

Cette épidémie d’Ebola était la pire enregistrée depuis la découverte du virus il y a 40 ans.

La vulnérabilité des enfants

Jessica Meufville, 17 ans, Monrovia au Liberia © © UNICEF/UNI200658/Grile

L’UNICEF annonce de son côté que des milliers d’enfants ont maintenant besoin de soins et d’aide.

« Il est vital de continuer à les soutenir au-delà de la phase d’urgence par des dons d’argent, du soutien scolaire, des vêtements et de la nourriture pendant cette transition. »

Si un enfant sur quatre, soit plus de 3500,  est décédé des suites du virus, près de 23 000 autres ont perdu l’un de leurs parents, les deux,  ou leurs proches aidants dans ces trois pays d’Afrique de l’Ouest.

« De nombreuses personnes continuent de souffrir, en particulier ces enfants dont la vie a été bouleversée et qui sont devenus encore plus vulnérables en raison du virus », explique Manuel Fontaine, le directeur régional de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.

Plusieurs de ceux qui ont survécu à la maladie se heurtent maintenant à des difficultés médicales et sociales, comme la stigmatisation.

« L’épidémie du virus Ebola a été une expérience terrifiante pour les enfants. Nous leur devons, ainsi qu’à toute la population de la Guinée, du Libéria et de la Sierra Leone, de continuer de leur venir en aide tandis qu’ils se remettent des conséquences dévastatrices que cette maladie a eues sur leur vie », ajoute Manuel Fontaine.

Catégories : International, Santé, Société
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