Selon les responsables du parti québécois, le Québec va perdre plus de 9 milliards de dollars en 10 ans si le premier ministre, Justin Trudeau ne respecte pas son engagement d’annuler le changement décidé par le précédent gouvernement conservateur en ce qui concerne le calcul des Transferts fédéraux en santé.
Le chef de l’opposition officielle, Pierre Karl Péladeau et la porte-parole du parti québécois en matière de santé et d’accessibilité aux soins, Diane Lamarre invitent le premier ministre du Québec, Philippe Couillard à agir dès maintenant pour réclamer la juste part du Québec dans ces transferts.
Sans consulter le Québec ni les provinces, le gouvernement fédéral a annoncé, en 2011, que les transferts seraient coupés à compter de 2017. Cette révision unilatérale entraînera des pertes d’environ 9 milliards de dollars sur 10 ans pour le Québec. Le premier ministre du Canada s’est engagé à revoir cette entente de financement, et il doit maintenant livrer la marchandise.
– Pierre Karl Péladeau, chef de l’opposition officielle, Chef du Parti québécois

Selon monsieur Péladeau, la répartition doit tenir compte du poids démographique de chaque province et du vieillissement de la population.
C’est pourquoi des corrections s’imposent pour éviter aux Québécois d’avoir à combler de leurs propres poches le trou qui va être creusé avec la chute de la part du fédéral en ce qui concerne le financement des soins de santé.
Le Parti québécois demande que la part du gouvernement fédéral dans ces soins soit au-dessus de 25 %.

En août 2013, le rapport du Conseil de la fédération faisait état d’un déséquilibre fiscal à moyen terme entre le gouvernement fédéral et les provinces.
Une observation qui rejoint celle du directeur parlementaire du budget du gouvernement fédéral dans le Rapport de vitalité financière 2012. Il avait en effet souligné que le Québec et les autres provinces allaient connaître un fléchissement de leur situation financière à long terme.
On prévoit que le TCS atteindra en moyenne 17,7 % des dépenses provinciales, territoriales et locales en matière de santé au cours des 25 premières années de l’horizon de projection, 13,3 % au cours des 25 années subséquentes et 11,5 % sur le reste de la période
– Bureau du directeur parlementaire du budget; Institut canadien d’information sur la santé, (figure 4-6).
Parallèlement, le directeur parlementaire du budget avait relevé que grâce à la diminution de la croissance du Transfert fédéral en matière de santé (TCS), la situation financière du gouvernement fédéral allait demeurer stable.
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