4 des 6 victimes québécoises de l’attentat survenu au Burkina Faso travaillaient à la construction d’une école Photo Credit: Facebook / Amis du Burkina Faso 2016
Nos missions humanitaires face au visage inhumain de la terreur
La sécurité de nos coopérants et de nos travailleurs humanitaires se retrouve en examen après l’attentat terroriste au Burkina Faso qui a fait 29 morts, dont six coopérants québécois de la région de la ville de Québec.
Cette tragédie ébranle beaucoup de Québécois qui découvrent qu’ils peuvent eux aussi se frapper brutalement au terrorisme international, au détour d’un simple voyage d’aide et d’amitié.
Pour les familles et amis de coopérants canadiens et québécois dispersés dans le monde cette affaire déclenche beaucoup de questions liées à leur sécurité.
Dans les faits, la plus part des petites agences humanitaires canadiennes n’auraient tout simplement pas les outils ni la compétence d’évaluer sérieusement le risque qu’elles font courir à leur travailleurs.
Aide-mémoire – Un grand hôtel de Ouagadougou a été attaqué vendredi soir par un commando d’Al-Qaïda. – Cette attaque, la première dans la capitale du Burkina Faso, a fait au total 29 morts, dont un Néerlandais, deux Français, deux Suisses et Six Canadiens. – L’attaque djihadiste visait non seulement l’hôtel Splendid, mais aussi le café-restaurant Cappuccino voisin, prisé des Occidentaux et des soldats français déployés dans le pays dans le cadre de l’opération Barkhane pour lutter contre les djihadistes au Sahel.
Le nombre de travailleurs humanitaires tués, blessés ou kidnappés est en augmentation depuis une dizaine d’années.
Ainsi, selon l’organisme Humanitarian Outcomes, qui recueille des données à ce sujet, 329 travailleurs humanitaires étrangers ont été victimes d’une attaque grave dans le monde en 2014.
Selon l’Association québécoise des organismes de coopération internationale, certains groupes réfléchissent maintenant avec une plus grande préoccupation au déploiement de leurs prochains travailleurs humanitaires.
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