La 4e révolution numérique est au coeur de la rencontre à la station balnéaire suisse. À travers cette thématique, les représentants de 1500 entreprises, la cinquantaine de dirigeants du monde parmi lesquels le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, soulignent l’importance du numérique et ses transformations majeures dans différents secteurs d’activités dans le monde aujourd’hui.

La présence du premier ministre du Canada est scrutée par le monde des médias, notamment les médias canadiens qui n’ont de cesse de lui tirer dessus à boulets rouges, critiquant notamment ses « déclarations creuses et son manque d’habileté », notamment avec la perte de six ressortissants canadiens dans les attentats du Burkina Faso.
Les journalistes canadiens qui attendent un « vrai retour du Canada sur la scène internationale » souhaitent par ailleurs que le premier ministre Trudeau mette de côté ses « habitudes de selfies » pour clarifier sa position sur le terrorisme lors des échanges sur ce sujet à Davos et permettre ainsi au Canada d’occuper valablement la place qui lui revient dans le concert des grandes nations.
Le premier ministre Trudeau qui s’est adressé à l’assemblée pendant une dizaine de minutes a axé son discours sur l’économie. Il entend mettre l’accent sur autre chose que l’énergie et se tourner davantage vers d’autres secteurs comme les ressources humaines qui vont permettre au Canada d’assurer une meilleure croissance en accordant plus de place à la classe moyenne.
Justin Trudeau a dit vouloir maintenir sa volonté de retirer les avions canadiens actuellement engagés dans les frappes aux côtés de la coalition internationale et orienter la contribution de son pays sur la formation des forces locales dans les régions concernées par le terrorisme.

Le Canada qui participe à ce sommet subit actuellement les contrecoups du ralentissement de l’économie chinoise, de la chute des prix des produits pétroliers et de la dégringolade du dollar, une situation qui inquiète les analystes qui se seraient attendus à un abaissement des taux directeurs par la Banque canadienne qui l’a maintenu à 0,5 %.
La Banque a également annoncé que le taux de croissance du Canada va connaître un fléchissement pour cette année 2016 – 2017, au lieu de 2 %, il passera à 1,5 % avant de remonter à 2,5 % en 2017.

La participation du Canada au sommet de Davos a lieu dans un contexte également marqué par l’endettement des ménages canadiens qui a atteint son niveau le plus élevé depuis 25 ans et qui représente jusqu’à 175 % de leurs revenus.
Malgré le contexte d’incertitude économique actuel, le premier ministre Trudeau a vanté les mérites du Canada qui représente une destination attrayante et démontré son ouverture aux investisseurs étrangers.
.

Les entreprises canadiennes comptent profiter de la passerelle que leur ouvre Davos pour nouer de nouveaux partenariats d’affaires et aller à la conquête des marchés mondiaux. L’Iran figure en bonne place des nouveaux marchés qui suscitent beaucoup d’intérêt sur la scène internationale.
Alors que les États-Unis et l’Union européenne procèdent à la levée des sanctions économiques contre ce vaste pays, le Canada qui dit « attendre le moment opportun » pour lever ces sanctions n’est pas en reste de la course internationale des pays qui veulent rétablir différentes sortes de relations avec Téhéran.
L’Iran souhaite renouveler sa flotte en acquérant près de 600 nouveaux appareils, c’est une opportunité pour vendre quelques-uns des avions C Series et CRJ Series de l’entreprise canadienne Bombardier.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.