Mwumvaneza Azarias
Photo Credit: Radio-Canada

Abolir les frais de transport imposés à tous les réfugiés, par seulement aux Syriens

Un ex-réfugié rwandais demande instamment aux autorités fédérales canadiennes d’étendre à tous les réfugiés l’élimination de l’imposition de frais de transport, élimination offerte exclusivement aux réfugiés syriens.

Mwumvaneza Azarias est arrivé au Canada en 2007. Ce père célibataire s’est alors retrouvé avec une dette de frais de transport de 7 000 dollars.

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Un mois après être arrivé au Canada, Monsieur Azarias recevait un document officiel stipulant la somme due au Canada pour couvrir les frais encourus pour l’amener de la région des Grands Lacs en Afrique jusqu’au Manitoba.

En tenant compte des expériences difficiles vécues par les réfugiés avec les gouvernements trop souvent corrompus de leurs pays d’origine, une telle facture devient un facteur de stress ajouté à la déchirure du départ et à la tension de refaire sa vie dans un monde complètement inconnu.

Diplôme universitaire en poche – monsieur Azarias est hydrologue – il a dû amputer son budget alimentaire tous les mois pour rembourser cette dette.

Remarquable ténacité

En quatre ans, Mwumvaneza Azarias avait remboursé les 7 000 dollars et les intérêts imposés par le gouvernement canadien, il s’est trouvé un emploi dans son domaine de spécialisation, a quitté l’aide sociale et a acheté une maison.

Rappel historique

La Convention de 1951 relative au statut des réfugiés a été rédigée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Le monde était décidé à ne pas refaire les mêmes erreurs qui s’étaient produites pendant l’Holocauste, alors que de nombreux pays avaient refusé l’asile à des réfugiés juifs, contribuant ainsi au bilan des victimes du génocide (le Canada figurait parmi les pires contrevenants).

Le Canada n’a signé la Convention qu’en 1969.

Conseil canadien pour les réfugiés

RCI, CBC Manitoba, Radio-Canada Manitoba, Conseil canadien pour les réfugiés, Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés

Pour en savoir un peu plus sur le quotidien de Mwumvaneza Azarias, visitez son blogue (en anglais).

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