À cause de l’épidémie de l’agrile du frêne, l’Université de Montréal envisagerait d’abattre 400 frênes sur le mont Royal, la colline qui fait le charme de la ville de Montréal et qui draine chaque année des milliers de touristes.
L’opposition officielle à la ville de Montréal pointe un doigt accusateur sur l’administration municipale qui aurait pris du retard dans l’élaboration d’un plan d’urgence qui aurait permis de contenir la menace.
Malgré les paroles rassurantes de l’administration Coderre, l’agrile progresse rapidement et menace plus que jamais le mont Royal. Nous demandons à la Ville d’effectuer immédiatement un bilan de l’évolution de l’épidémie à Montréal, et en particulier sur le mont Royal.
– Sylvain Ouellet, porte-parole de l’Opposition officielle en matière d’environnement.
Selon Projet Montréal, ce sont au total 25 000 frênes de cette montagne qui sont aujourd’hui menacés par cette épidémie qui a fait son apparition sur le continent à Détroit aux États-Unis en 2002.
Depuis lors, cet insecte de 7 à 14 mm originaire d’Asie a détruit plus de 20 millions de frênes en Amérique du Nord.
À Montréal plus globalement, cet insecte ravageur risque de paralyser jusqu’à 200 mille frênes, soit 23 % de l’ensemble des arbres. Sa présence a été signalée dans d’autres municipalités telles que la Montérégie, Laval, Boisbriand et Terrebonne.
Une réaction du maire de Montréal est vivement attendue par l’opposition qui appelle à agir urgemment.
Un règlement relatif à la lutte contre la propagation de l’agrile du frêne a été adopté le 25 mai 2015 par le Conseil municipal de la ville de Montréal.
Parmi les mesures proposées par ce règlement figurent en bonne place l’abattage, l’élagage, le traitement des frênes et la gestion du bois de frêne.
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