La situation de 43 millions d’enfants dans le monde est préoccupante et l’UNICEF tire la sonnette d’alarme.
Qu’ils soient à Madaya en Syrie où la famine draine son cortège de morts tous les jours, en Éthiopie ou au Nigéria où les islamistes radicaux sévissent sans pitié, allant même jusqu’à utiliser certains de ces enfants comme des chairs à canon ou comme des épouses forcées, la situation donne froid dans le dos dans chacun des cas.

Le cri du cœur d’UNICEF Canada s’adresse au monde, mais davantage au gouvernement fédéral et à tous les Canadiens qui ne tarissent pas d’efforts pour être présents à différents endroits dans le monde où la souffrance des humains les interpelle, affirme Carleen McGuinty, la directrice adjointe des politiques et programmes internationaux à UNICEF Canada.

Le Fonds de Nations Unies pour l’enfance a pris la mesure des besoins. Il faut 2,8 milliards de dollars, prioritairement pour assurer l’éducation de ces enfants, soutient madame MacGuinty.
En dirigeant 25 % des dons issus de cet appel humanitaire vers l’éducation, il est question de permettre aux enfants, surtout à ceux du Moyen-Orient, les enfants syriens plus spécifiquement, de retourner à la normalité.

La nutrition, les soins de santé, l’eau potable sont aussi parmi les défis les plus urgents à relever et il va falloir consacrer 1,7 % du budget au soutien du travail des équipes qui sont déployées sur le terrain un peu partout dans le monde où les enfants sont fragilisés par la guerre, les actes de violence et les catastrophes naturelles.

Plus de détails sur cet appel de Fonds de l’UNICEF avec Carleen MacGuinty, directrice adjointe des politiques et programmes internationaux à UNICEF Canada, au micro d’Alice Chantal Tchandem
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