Le public pourra aller à la rencontre de plus de 1000 ans d’histoire militaire mondiale au Musée canadien de la guerre et au Musée canadien de l’histoire du 14 au 17 avril 2016. Ces deux Musées vont abriter la 83e assemblée annuelle de la Society for Military History.
Avec la participation estimée de près de 2700 membres de la Society for Military History, c’est un grand rendez-vous avec l’histoire militaire, l’histoire des champs de bataille de la Grèce antique, du Canada, des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la Nouvelle-Zélande entre autres pays, qui se prépare dans la capitale canadienne, affirme Andrew Burtch, historien de la période post 1945 au Musée canadien de la guerre.
Près d’une centaine de tables rondes au menu des échanges sur des thèmes historiques entre les experts militaires de renommée mondiale et les étudiants qui auront là une belle occasion de présenter leurs travaux de recherche sur la guerre, précise monsieur Burtch.
À propos du thème central des échanges : « passer les frontières, dépasser les limites », Andrew Burtch décline ses multiples significations selon les frontières de la guerre qui peuvent être géographique, politique et sociale entre autres.
Les échanges autour de ce thème consisteront, comme l’a précisé monsieur Burtch, à analyser l’histoire militaire sur la base des expériences de différents pays et des expériences plus actuelles avec notamment la cyberguerre. Les questions culturelles en lien avec la contre-insurrection seront également abordées.
Mentionnant quelques grandes figures de l’histoire militaire canadienne comme Tim Cook entre autres, qui a été responsable de plusieurs contenus historiques, notamment celui de la galerie 2, Pour la couronne et la patrie-La guerre sud-africaine et la Première Guerre mondiale, ainsi que le conservateur des expositions spéciales « Les tranchées-L’art de survie (2008) » et « Guerre et médecine (2011) », tout comme il a signé de nombreux ouvrages qui ont reçu un prix, Andrew Burtch relève que ce congrès que le Canada a l’occasion d’abriter après les États-Unis constitue une circonstance opportune pour souligner leur contribution à la vulgarisation de l’histoire militaire nationale et internationale.
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