Nouvelles recommandations : dépistage par tomodensitogrammes à faible dose seulement pour les personnes à hauts risques et avec une surveillance élevée

Nouvelles recommandations : dépistage par tomodensitogrammes à faible dose seulement pour les personnes à hauts risques et avec une surveillance élevée
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Combattre le no 1 des causes de décès liés au Cancer au Canada

Les chiffres sont peu rassurants. 26 600 Canadiennes et Canadiens ont reçu un diagnostic de cancer du poumon en 2015 et 20 900 en sont décédés. Pour combattre ce cancer considéré comme la cause la plus fréquente de décès liés au cancer au Canada, la nouvelle ligne directrice sur le dépistage du cancer du poumon met l’accent sur la technologie de tomodensitogramme à faible dose.

Cette technologie consiste à « réaliser une succession de photographies du poumon en coupes horizontales, de moins de 1 mm à 6 millimètres d’épaisseur à l’aide d’un appareil à rayons X.  Ces photographies permettent dans la plupart des cas de localiser les éventuelles anomalies »

 La technologie de tomodensitogramme à faible dose réduirait de 15 % la mortalité liée à ce cancer comparativement à la radiographie du thorax.

C’est pourquoi le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs préconise l’utilisation de cette technique chez certaines personnes à risques élevés telles que les adultes de 55 à 75 ans, certaines catégories de fumeurs anciens et nouveaux

Mises en garde : les tomodensitogrammes comportent un risque d'exposition aux radiations aux conséquences souvent désastreuses pour les patients
Mises en garde : les tomodensitogrammes comportent un risque d’exposition aux radiations aux conséquences souvent désastreuses pour les patients © CBC

Accent sur le choix des patients et la surveillance

Cette technique n’est pas sans conséquence dans la mesure où un suivi inapproprié pourrait aggraver la condition du patient.

Cela représente toujours une bonne nouvelle d’avoir de nouvelles possibilités pour réduire la mortalité liée à ce cancer très fréquent. Par contre, les cliniques qui effectuent ces tests doivent être en mesure de recueillir de l’information sur leurs résultats afin d’assurer la qualité. Des données doivent également être recueillies à des fins d’analyse future, car il s’agit d’un nouveau test de dépistage et que de nombreuses questions sont encore sans réponse 

–  Dre Heather Bryant, vice-présidente de la lutte contre le cancer au Partenariat canadien contre le cancer et présidente du Réseau pancanadien de dépistage du cancer du poumon.

Les chercheurs de l’Étude pancanadienne de détection précoce du cancer du poumon soulignent le caractère sournois de ce cancer qui n’est pas symptomatique avant d’avoir atteint les derniers stades de la maladie lorsqu’il est incurable.

Ils précisent qu’il faut d’autres recherches pour réaliser tous les avantages du dépistage préconisé par les nouvelles lignes directrices.

Le cancer du poumon est le cancer le plus mortel au Canada
Le cancer du poumon est le cancer le plus mortel au Canada © Stockphoto

L’introduction de programmes d’arrêt tabagique de haute qualité est recommandée pour venir en aide aux fumeurs persistants qui affichent une réelle volonté d’arrêter de fumer compte tenu du fait que l’usage du tabac freine l’efficacité des traitements et accroît les risques pour les patients concernés de mourir.

Le développement du Cadre actuel de dépistage du cancer du poumon par le Partenariat canadien contre le cancer est une passerelle vers la création d’un programme de dépistage de cette maladie dans les provinces et les territoires.

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