Les travailleurs déclarent souvent manquer de temps pour s’occuper de leurs rêves et pourtant quand vient le moment de la retraite, ils ne savent plus exactement comment occuper leur temps. Un sondage de la Banque Royale du Canada auprès des Québécois âgés de 50 ans ou plus permet de le confirmer.
D’après les résultats de ce sondage mené auprès de 1508 travailleurs canadiens de 50 ans ou plus, près de 73 % des Québécois ne sont pas certains de ce qu’ils feront de tout le temps dont ils disposeront à la retraite.
En effet, les personnes à la retraite disposent en moyenne de 2 000 heures de temps libre de plus par année, ce qui n’était pas le cas lorsqu’ils étaient encore au travail.

Brigitte Felx, Planificatrice financière à la Banque Royale du Canada, relève un paradoxe souligné par le sondage du fait que si les Québécois sont très peu nombreux à avoir pris des décisions concernant leur mode de vie, ils sont plus de la moitié, soit 52 % qui ont planifié dans une certaine mesure la manière de financer leur retraite.
Selon madame Felx, mettre ainsi l’accent sur l’aspect financier et non sur ses rêves et ses valeurs ne permet pas de bien planifier son mode de vie à la retraite.
C’est ainsi qu’elle encourage les Québécois et les Canadiens en général à réfléchir avant tout sur le genre de retraite qu’ils aimeraient avoir avant d’aborder les questions financières, ce qui leur permettrait d’intégrer les chiffres en prenant en compte ce qui est important pour eux et qu’ils ont préalablement défini sur la liste de leurs rêves, de leur style et mode de vie.

Plusieurs ont mentionné d’après le sondage qu’ils comptent partir en voyage, se livrer à des activités physiques pour entretenir leur santé.
C’est certes une bonne idée, affirme madame Felx, mais il faut dépasser ces activités qui n’occuperont qu’une infime partie des 2000 heures que l’on aura à gérer chaque année, prévient-elle.
C’est ainsi qu’elle recommande d’établir des rencontres d’échange pour établir ce qu’il faut faire, que l’on soit en couple ou pas, car l’on peut se permettre de rêver, même si les rêves sont différents.
Mentionnant l’approche « Votre avenir à définir » de la Banque Royale du Canada, elle explique qu’elle permet aux couples et aux particuliers canadiens d’amorcer ces échanges au sujet de leurs objectifs et de leurs priorités de retraite.
Brigitte Felx s’est entretenue avec Alice Chantal Tchandem
Écoutez
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.