La semaine nationale « Cerveau en tête » a commencé le 14 mars 2016. À cette occasion, les thérapeutes d’Action sport physio mettent en avant l’innovation qui leur permet désormais de mieux gérer les commotions cérébrales à travers la création d’un passeport pour chaque athlète grâce à une application d’accompagnement disponible en ligne.
Avoir son cerveau bien dans une application, c’est ce que nous suggèrent les explications d’Urbano Ciccarelli, physiothérapeute à Action sport physio.
Il s’agit en fait d’une espèce de pièce d’identité du cerveau des athlètes disponible dans une application que chaque entraîneur, parent ou athlète peut consulter sur un appareil mobile pour avoir des informations sur l’état du cerveau.

Cette application permet désormais de mieux gérer les commotions cérébrales au Québec, affirme monsieur Ciccarelli qui fait partie des 30 thérapeutes d’Action Sport Physio certifiés par CCMI, le plus important réseau des soins de commotion au Canada.
Cette certification est intervenue à la suite d’une formation qu’ils ont suivie à Montréal dans le cadre du programme « Complete Concussion Management »
Un programme qui leur a fourni des protocoles utilisés par les lignes majeures pour le diagnostic et la gestion des commotions cérébrales subies par les athlètes amateurs de la province.

Ce programme leur donne ainsi la possibilité de créer un « passeport » pour chaque athlète grâce à une application d’accompagnement, offrant la possibilité aux entraîneurs de savoir si un athlète de leurs équipes a subi une commotion en pratiquant un autre sport.
Il est très important de savoir quel est l’état du cerveau de l’athlète avant son engagement dans une compétition, souligne Urbano Ciccarelli, car un diagnostic avant l’activité physique permet d’éviter les risques de « syndrome du deuxième impact ».
Étant donné le fait qu’il est difficile de déterminer quand le déficit énergétique a été comblé et que l’activité sportive peut être reprise en toute sécurité et sans risque, une évaluation de référence avant commotion permet de relever désormais ce défi, ajoute monsieur Ciccarelli.

Grâce à cette évaluation, lorsqu’une commotion survient, un diagnostic et un traitement adéquat permettent de combler le déficit énergétique, ce qui favorise le retour à l’école ou aux jeux sécuritaire pour les personnes concernées.
Le test qui permet de connaître l’état normal du cerveau et de disposer d’une base de données sur l’athlète avant la commotion est un grand pas en avant dans la prévention des commotions cérébrales, a reconnu Urbano Ciccarelli.
Les commotions cérébrales et les traumatismes crâniens ou cérébraux sont considérés comme des problèmes de santé importants du fait qu’ils représentent près de 75 % des accidents touchant le cerveau. Plus de détails au micro d’Alice Chantal Tchandem
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