Le premier ministre du Canada Justin Trudeau en compagnie du secrétaire d’État américain, John Kerry la semaine dernière. Photo Credit: PC / Paul Chiasson
Le Canada militera pour retrouver un siège temporaire au Conseil de sécurité de l’ONU
Le premier ministre Justin Trudeau devrait amorcer officiellement aujourd’hui lors d’un voyage à New York mercredi que le Canada va briguer un siège non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies.
M. Trudeau s’entretiendra entre autres avec le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon avec lequel il avait déjà abordé la question il y a un peu plus d’une quinzaine de jours lors d’une visite du secrétaire dans la capitale canadienne.
On ne sait pas quand le Canada pourra tenter sa chance, puisque la liste des candidats dans le Groupe des États d’Europe occidentale et autres États de l’ONU est complète jusqu’en 2020.
Les campagnes pour obtenir un mandat de deux ans au conseil de sécurité s’étirent souvent sur des années et exigent un effort diplomatique soutenu.
Aide-mémoire… – M. Trudeau a déjà déclaré qu’un réengagement du Canada au sein des organisations internationales était le fer de lance dans sa politique étrangère. – En février, le premier ministre avait d’ailleurs déclaré qu’il souhaitait que le Canada « reprenne une place » au Conseil de sécurité. – M. Trudeau avait indiqué que le gouvernement libéral était « en train de regarder les différentes occasions de se réengager dans l’élection pour le Conseil de sécurité dans les années à venir ».
L’échec du précédent conservateur canadien de Stephen Harper
Le Canada avait échoué à sa dernière tentative pour occuper un siège temporaire au conseil de sécurité en 2010, alors que le gouvernement conservateur de Stephen Harper était au pouvoir. Il s’agissait de la première rebuffade du Canada depuis la création de l’ONU.
En 2010, le Canada avait été défait par le Portugal, qui avait ravi la deuxième chaise laissée vacante autour de la plus importante table de l’ONU. Cet échec avait été interprété comme une répudiation de la politique étrangère du gouvernement conservateur de l’époque.
L’année suivante, le premier ministre Stephen Harper avait déclaré que le Canada n’accepterait plus de suivre tout bonnement l’ordre du jour des autres pays. « Le Canada ne tentera plus de plaire à tous les dictateurs qui détiennent un vote aux Nations unies », avait-il scandé.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.