« Le séisme du Japon de mars 2011 est un des grands séismes qui se produisent rarement. Quand ça arrive, c’est toujours désolant d’un point de vue humain, mais d’un point de vue scientifique, ça nous révèle comment on en sait peu sur notre planète. »
Maurice Lamontagne, sismologue, Ressources naturelles Canada
Cinq après le séisme et le tsunami qui ont dévasté les côtes du Japon, est-ce qu’on en sait un peu plus? Qu’en est-il de la prévention et des mesures possibles d’événements à venir?
C’était un vendredi, 11 mars 2011.
Un tremblement de terre de magnitude 9 sur l’échelle de Richter survenait au large des côtes nord-est de l’Île de Honshū au Japon.
Comme l’épicentre était situé à plus de 130 kilomètres au large de la ville de Sendai, un gigantesque tsunami s’ensuivit ravageant près de 600 km de côtes et faisant plus de 18 000 morts et disparus.
Un séisme de magnitude 7,2 avait d’abord été enregistré le 9 mars.
Avec cette catastrophe, les sismologues ont vu ce qui pourrait se produire au Canada si un grand séisme de subduction se produisait sur la côte ouest. Ils ont également appris que les murs anti-tsunami du Japon n’ont pas été construits assez haut et qu’ils ont été dépassés par les vagues.
Maurice Lamontagne est sismologue à Ressources naturelles Canada. Il a étudié le séisme. Monsieur Lamontagne s’intéresse aussi aux conséquences psychologiques chez les gens ayant vécu un séisme. Il a d’ailleurs écrit quelques articles sur le sujet dont un dans la Revue de la Protection Civile et un dans la revue scientifique Seismological Research Letters.
Maurice Lamontagne est l’invité au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez
Une page d’histoire:
Le séisme au Saguenay dont parle Maurice Lamontagne au cours de l’entrevue.
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