Dans un sens, être photographe animalier, c’est être photographe sportif. Saisir le moment, l’instant diaphane demande une technique parfaitement intégrée, un équipement de très bonne qualité, une vitesse d’exécution (déclencheur) très rapide, un sens d’observation pointu, aiguisé et une concentration hors pair.
De plus, il faut connaître ses sujets, avoir une bonne connaissance de la nature dans laquelle ils évoluent, de reconnaître les pistes et les signes de nidification par exemple.
C’est le cas du photographe Peter Mather du Yukon.
Depuis de nombreuses années, il chasse – avec appareil photo – l’instant magique, LA photo qui le hante, celle d’un saumon nageant sous un ciel illuminé d’une aurore boréale.
Et c’est avec ce cliché magnifique qu’il a remporté le premier prix lors de l’édition de cette année du concours Oasis photo, une compétition où l’on retrouve le meilleur des clichés animaliers et naturels.
Pas seulement un prix, mais trois
Outre ce premier prix, il a touché l’or dans deux autres catégories.
Ce concours est commandité par le magazine Oasis et par une association italienne de tourisme. Son premier prix consiste en une somme de 1 200 euros, un peu plus de 1 700 dollars canadiens et d’un voyage en Italie.
Raconter des histoires
Une autre de ses photos gagnantes évoque aussi la magie des aurores boréales.
Dans la catégorie photo d’oiseaux, son cliché gagnant est celui d’un couple de pygargues à tête blanche, des aigles magnifiques, se repaissant d’un saumon sur les rives de la rivière Chilkat en Alaska. La position des ailes d’un des aigles dans le haut du cliché donne l’effet d’être un rideau que l’on soulève légèrement, révélant la scène.
L’autre premier prix remporté par Peter Mather porte sur une série de six clichés du troupeau de caribou Porcupine lors d’une chasse traditionnelle par des membres des premières nations qui s’y adonnent. Ce prix lui a été attribué dans la catégorie scénarimage (story-board).
RCI, CBC ( Paul Tukker & Nancy Thompson), http://www.petermather.com
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