Dans le cadre de la campagne chaque geste compte de Whirlpool , lancée aux États-Unis, Whirlpool Canada a mené un sondage auprès de 1748 adultes canadiens entre le 27 janvier et le 1er février 2016. Ce sondage révèle qu’aujourd’hui, les enfants font moins de travaux ménagers qu’auparavant et cette différence pourrait influencer leur développement futur. C’est ce que pensent 3 Canadiens sur 4.
Les tâches ménagères doivent être perçues par les enfants comme étant positives, ce qui va les pousser à s’impliquer davantage pour être capables de développer des aptitudes qui leur seront utiles dans leur vie future, affirme Jaime Damak qui est blogueuse, chroniqueuse de famille et porte-parole pour la campagne chaque geste compte de Whirpool.
Les parents ont un rôle primordial à jouer, soutient-elle, car c’est à chaque famille de savoir définir la liste de tâches à attribuer aux enfants selon leurs âges et de savoir de quelle manière susciter leur intérêt afin qu’ils n’aient pas l’impression de travailler sous la contrainte.
Mentionnant son exemple à elle, madame Damak relève que c’est dans la bonne ambiance, en musique que ses propres enfants l’accompagnent dans ses différentes tâches ménagères. Il ne faut pas s’attendre à ce qu’ils soient parfaits dès le premier essai, prévient-elle, parce qu’il ne s’agit que d’un processus d’apprentissage.
C’est important qu’ils aient des tâches à effectuer sur une base régulière pour acquérir les aptitudes qui feront d’eux des hommes et des femmes autonomes et responsables demain, argumente-t-elle. En travaillant dans un contexte agréable en famille, l’enfant développe un esprit d’équipe, ce qui sera d’une grande utilité dans son insertion socio-économique, quel que soit le contexte, ajoute-t-elle.
Jaime Damak met en garde contre une utilisation abuse des enfants et souligne le fait que les tâches doivent prendre en compte leurs âges, les moments de la journée qui sont plus favorables pour certaines tâches, la condition de l’enfant, entre autres.
À titre d’exemple, elle mentionne qu’il ne faut pas demander à un enfant de moins de 4 ans de laver le plancher. Il peut au plus aider à mettre le couvert sur la table, à plier les plus petits linges, à ranger les jouets pour les deux à trois ans.
Bien que chaque famille doit prendre une décision personnelle, il s’agit, comme l’a expliqué madame Damak, d’un processus progressif qui doit commencer par les tâches les plus simples, des tâches que les enfants doivent être en mesure d’effectuer et qui pourront leur servir plus tard.
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