Ils débarquent au Canada dans l’espoir de s’offrir une meilleure qualité de vie, dans l’espoir également de nourrir leur famille, restée au pays.
Ces travailleurs étrangers temporaires, en général peu spécialisés, se retrouvent à occuper des emplois que les Canadiens ne veulent pas.
S’ils jouissent des mêmes droits que les travailleurs canadiens. Leur réalité est toute autre, comme le révèle un rapport publié fin mars par neuf organismes de regroupement au service des nouveaux arrivants au Canada.
Selon ce rapport, « les travailleurs migrants sont vulnérables aux mauvais traitements et à l’exploitation, y compris de la part de ceux qui les emploient et les recrutent. »
La barrière linguistique, leur statut précaire, le manque d’accès à des services, le manque de soutien rendent ces travailleurs migrants particulièrement vulnérables aux mauvais traitements et à l’exploitation par des employeurs ou des recruteurs.
Pour assurer leur protection, le rapport soutient que « tous les travailleurs migrants devraient avoir accès aux services d’accueil et d’établissement à la résidence permanente ».
Entrevue avec Janet Dench, la directrice du Conseil canadien pour les réfugiés, un des organismes à l’origine de ce rapport intitulé : « Les travailleurs migrants : sans soutien et à statut précaire ».
Écoutez« Les travailleurs migrants : sans soutien et à statut précaire ».
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