Le concept resto-bar Le St-Hub lancé en 1992.

Le concept resto-bar Le St-Hub lancé en 1992.
Photo Credit: St-Hubert

Restauration: Cara avale l’expertise St-Hubert

L’entreprise québécoise les rôtisseries St-Hubert est passée aux mains du géant ontarien de la restauration Cara pour une somme de plus de 500 millions de dollars canadiens la semaine dernière.

Une transaction qui a peiné plusieurs Québécois qui sont restés attacher à cette chaîne dont la première succursale fut ouverte en 1951 à Montréal au Québec justement sur la rue St-Hubert.

Des leaders politiques ont même dénoncé cette vente d’un autre fleuron du « Québec inc » même si c’est St-Hubert, une entreprise familiale, qui était à la recherche d’un acheteur depuis un bon moment.

Selon Sylvain Charlebois, spécialiste en distribution agroalimentaire, il s’agit d’une bonne nouvelle pour la filière avicole au Canada.

Il explique que St-Hubert a une façon de mettre le poulet en valeur à travers une restauration expérientielle et aussi par la vente de produits prêt-à-manger dans les épiceries et les supermarchés.

Et c’est justement cette expertise qui manquait à Cara qui génère des revenus de près de 10 milliards de dollars par année avec des restaurants sous des bannières comme Harvey’s, Kelsey’s et Swiss Chalet.

Maryse Jobin a voulu savoir pourquoi Sylvain Charlebois, qui est enseigne au Food Institute à l’Université Guelph en Ontario, voit cette transaction d’un bon œil.

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Les fondateurs de St-Hubert, Hélène et René Léger.
Les fondateurs de St-Hubert, Hélène et René Léger. © St-Hubert
Catégories : Économie, Société
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