Lorsque l’existence des Panama Papers a été révélée plus tôt cette semaine, la « légalité » de l’évitement fiscal a été mise à rude épreuve.
Les 11 millions et demi de documents qui ont été découverts par une enquête regroupant des journalistes de différents pays ont mis à mal la firme d’avocats Mossack Fonseca.
L’enquête sur cette firme basée au Panama met en lumière un système secret destiné à permettre à une certaine élite financière de se soustraire de payer des taxes alors que le contribuable moyen ne peut lui les éviter.
Cependant le chercheur Alain Deneault souligne qu’il s’agit de la quatrième vague de révélations sur les paradis fiscaux.
Selon M. Deneault : « Il n’y a rien qui empêche de créer une instance fiscale qui va contrôler les multinationales dans leur globalité. »
Maryse Jobin a demandé à Alain Deneault, chercheur au Réseau pour la Justice fiscale, ce que les Panama Papers nous apprennent de nouveau sur la façon dont les entreprises ne s’acquittent pas de leurs impôts dans les pays où elles font des affaires.
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Réseau pour la Justice fiscale

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