Cette semaine le Parti saskatchewanais et son chef Brad Wall ont été portés au pouvoir pour une troisième fois dans cette province d’un peu plus d’un million d’habitants du centre du Canada.
Une victoire prévisible pour ce politicien à la forte personnalité puisqu’il était donné largement favori.
Brad Wall est d’ailleurs une figure publique reconnue au Canada pour son appui inconditionnel au secteur gazier et pétrolier et pour ses critiques à ceux qui s’opposent au Projet Énergie Est dans l’est du Canada principalement au Québec.
Ce projet consiste à construire un oléduc qui transporterait du pétrole de l’ouest du Canada vers l’est du pays pour ensuite partir par bateau sur l’Océan atlantique alimenté les marchés internationaux.
Mercredi, dans le quotidien montréalais La Presse, l’éditorialiste Alexandre Sirois titrait « Gagner aux dépens du Québec ». Une analyse que ne partage pas Daniel Béland de l’Université de la Saskatchewan.
Maryse Jobin a demandé à Daniel Béland de commenter la réélection de Brad Wall et de nous parler de son charisme politique alors que certains analystes prédisent qu’il pourrait un jour aspirer à la chefferie du Parti conservateur du Canada.
ÉcoutezDaniel Béland est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en politique publique à l’Université de la Saskatchewan.

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