Violence conjugale

Violence conjugale
Photo Credit: IS / iStock

Femmes victimes de violence conjugale dans le tordeur de l’aliénation parentale

Le nouveau concept d’aliénation parentale fait des ravages auprès de femmes victimes de violence et leurs enfants qui ont recours à des centres d’hébergement pour fuir leurs conjoints agressifs.

C’est ce que démontre une nouvelle étude menée par Isabelle Côté, spécialiste en violence familiale et étudiante au doctorat à l’Université de Montréal.

Mme Côté définit l’aliénation parentale comme suit :

« Quand un parent dénigre l’autre parent devant l’enfant et que l’enfant en vient à exprimer des réticences à voir l’autre parent. »

Selon elle, cette recherche met en lumière des inquiétudes face à cette nouvelle « mode » où les femmes, victimes de violence conjugale, sont accusées d’aliénation parentale par des juges, des avocats et des intervenants en protection de la jeunesse.

Un phénomène corroboré par des recherches à l’international qui démontre qu’on ne détecte pas bien les situations de violence conjugale.

Isabelle Côté parle même d’une augmentation de 45 % du nombre de femmes accusées d’aliénation parentale dans les centres d’hébergement au micro de Maryse Jobin.

Écoutez
Isabelle Côté, étudiante au doctorat à l’Université de Montréal © Courtoisie Isabelle Côté

Les accusations d’aliénation parentale envers les femmes victimes de violence (fiche synthèse)

Cette étude a fait l’objet d’un article dans Science direct (article en anglais)

Catégories : Société
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