La semaine dernière, le gouvernement albertain annonçait qu’il prévoyait un déficit record de 10,4 milliards pour l’année 2016-2017.
Cette province de l’Ouest du Canada, dont l’économie dépend beaucoup du secteur pétrolier, souffre de la dégringolade du prix du baril de pétrole depuis plus d’un an.
D’ailleurs après le dépôt du budget Rachel Notley, la première ministre de l’Alberta, la cote de crédit de cette province des Prairies canadiennes a été abaissée de triple A à double A par l’agence de cotation DBRS basée à Toronto.
Pas de taxe de vente pour l’instant ?
Malgré cela Joe Ceci, ministre des finances de l’Alberta, a affirmé ce matin, devant la Chambre de commerce de Calgary, que sa province n’avait pas l’intention d’instaurer une taxe de vente pour redresser les finances budgétaires.
M. Ceci a rappelé que « l’Alberta a un taux d’endettement par rapport à son PIB (produit intérieur brut) parmi les plus bas au pays. »
Reste à savoir pendant combien de temps cette province pourra se passer de cette source additionnelle de revenus.
Le ministre albertain des finances se dit cependant ouvert aux idées que pourraient avoir les Albertains sur des façons de stimuler l’économie pour augmenter les revenus.
En février dernier, un groupe d’experts du monde universitaire ont signé une lettre d’opinion dans le quotidien Edmonton Journal, demandant au gouvernement Notley de mettre en place une taxe de vente harmonisée. Une mesure, qui selon eux, fait partie du « tissu fiscal » des autres provinces canadiennes.
RCI avec Radio-Canada, La Presse Canadienne et CBC
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