La présidente du Comité olympique canadien (COC) Tricia Smith veut que les règles concernant le harcèlement sexuel soient resserrées au sein de l’organisme.
C’est ce qu’elle a annoncé hier lors d’une réunion tenue à Régina en Saskatchewan. Une décision qui survient quelques jours après la démission fracassante du chef de la délégation canadienne au Jeux de Rio, Jean-Luc Brassard.
Cette décision de Mme Smith fait suite à la démission, il y a quelques mois de l’ex-président du COC, Marcel Aubut, après qu’une plainte pour harcèlement sexuel ait été déposée contre lui.
M. Brassard a démissionné parce qu’il n’était pas d’accord avec la façon dont le COC avait réagi aux allégations faites à l’endroit de Marcel Aubut.
« D’importantes décisions ont été prises. Au cours du week-end, notre conseil d’administration a adopté la mise en application d’une nouvelle politique et de nouvelles procédures en matière d’éthique, de discrimination, de harcèlement et de dénonciation sous le couvert de l’anonymat. »
Tricia Smith, présidente du Comité olympique canadien.
RCI avec Radio-Canada et CBC
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