Justin Trudeau lors de sa visite à l’Institut Périmètre de physique théorique en Ontario
Photo Credit: capture d’écran Facebook

Justin Trudeau, politicien et…scientifique

En 2014, Frédéric Bastien, professeur d’histoire au Collège Dawson à Montréal, écrivait ceci dans le magazine canadien l’Actualité :

« Comment expliquer le fait que Trudeau maintienne sa cote auprès des Canadiens?  Parce que nombre d’entre eux ont envie d’un leader fort, charismatique et médiatique pouvant les faire rêver. »

À l’époque, Justin Trudeau dirigeait le Parti libéral du Canada, mais n’était pas encore le premier ministre du pays.

Monsieur Bastien ajoutait « Les Canadiens cherchent quelqu’un qui va réinventer la politique, incarner une certaine grandeur du Canada, faire l’envie du monde et leur redonner espoir. »

Il semble que c’est ce qui se passe depuis son entrée en fonctions au parlement canadien le 4 novembre dernier. 

La lune de miel entre lui et ses électeurs a dépassé l’habituel 100 jours depuis bientôt 2 mois et sa popularité demeure forte.

Justin trudeau prend un bébé dans ses bras à Halifax
Bain de foule à Halifax pour Justin Trudeau © ICI Radio-Canada/Stéphanie Blanchet

Hors frontières, il continue aussi de susciter beaucoup d’intérêt

Toutes les occasions sont bonnes pour parler de lui, en bien… ou en mal, ce qui est tout de même plus rare!

Le premier ministre a ainsi été critiqué par une journaliste brésilienne du quotidien Veja qui estimait qu’il avait « tout faux, sauf son apparence ».

Par contre, une chroniqueuse du Guardian de Londres écrivait récemment que le gouvernement de Justin Trudeau pourrait changer la façon dont les Britanniques perçoivent leur ancienne colonie, « pas aussi ennuyeuse qu’il n’y paraît ».

Le « Kennedy canadien », comme l’ont surnommé les Français, attirait encore l’attention vendredi dernier alors qu’il visitait l’Institut Périmètre de physique théorique, un centre de recherche scientifique, installé à Waterloo en Ontario.

Les recherches effectuées à l’Institut Périmètre visent à décoder les mystères de la nature, de la plus minuscule particule quantique au cosmos tout entier.

Après avoir promis 50 millions $ sur cinq ans à cet institut « pour lui permettre de poursuivre ses recherches de calibre mondial en physique théorique », il a répondu aux questions des journalistes, dont un qui, voulant le faire parler du groupe armé État islamique,  lui a dit à la blague: « Je ne vous demanderai pas d’expliquer ce qu’est l’informatique quantique. »

Fut pris celui qui croyait prendre!

« C’est très simple », lui a répondu Justin Trudeau qui venait de se faire expliquer le sujet par des chercheurs du centre.

« Un ordinateur traditionnel, soit on fait passer un courant dans un fil, soit non. C’est un ou zéro. C’est un système binaire » a-t-il expliqué devant les journalistes, en poursuivant: « Ce que les états quantiques permettent, c’est qu’un plus grand nombre d’informations complexes peuvent être codées dans un seul bit. Un état quantique peut être beaucoup plus complexe, parce que, comme nous le savons, les choses peuvent être à la fois des particules et des ondes au même moment et l’incertitude entourant les états quantiques nous permet d’encoder plus d’informations dans un ordinateur beaucoup plus petit. C’est ce qui est vraiment excitant à propos de l’informatique quantique. »

Les chercheurs l’ont chaudement applaudi!

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