C’est la question que se pose Pierre Fortin, professeur émérite en sciences économiques à l’UQAM (Université du Québec à Montréal).
Dans une chronique publiée récemment dans le magazine québécois L’actualité et intitulée Garderies : inquiétant virage, Pierre Fortin dénonce le désengagement financier de l’État québécois envers les Centres de la petite enfance (CPE) au profit d’un réseau pro-commercial.
Une politique qui, selon lui, coûte moins cher à l’État à moyen terme mais qui repose sur un fondement économique et éducatif douteux. Car depuis 1997, l’arrivée des garderies sans but lucratif a permis à 70,000 femmes de retourner sur le marché du travail, de payer des impôts avec comme conséquence un gain net de 900 millions de dollars pour les autorités publiques.
Maryse Jobin a demandé à Pierre Fortin, spécialiste en économie au magazine L’actualité, d’expliquer sa position.
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Pierre Fortin ajoute que le succès du système québécois des CPE suscite beaucoup d’intérêt ailleurs au Canada et à l’international.
Garderies: inquiétant virage Pierre Fortin dans L’actualité
Complément d’information
Coupures dans les CPE : revendications à coups de casseroles Journal de Montréal
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