Entre 150 et 200 personnes sont réunies au parc Jarry pour dénoncer les compressions dans le réseau des CPE et demander un réinvestissement significatif dans le réseau.

Entre 150 et 200 personnes sont réunies au parc Jarry pour dénoncer les compressions dans le réseau des CPE.
Photo Credit: Radio-Canada/Julie Marceau

CPE : L’État québécois abandonne-t-il ses services éducatifs à la petite enfance ?

C’est la question que se pose Pierre Fortin, professeur émérite en sciences économiques à l’UQAM (Université du Québec à Montréal).

Dans une chronique publiée récemment dans le magazine québécois L’actualité et intitulée Garderies : inquiétant virage, Pierre Fortin dénonce le désengagement financier de l’État québécois envers les Centres de la petite enfance (CPE) au profit d’un réseau pro-commercial.

Une politique qui, selon lui, coûte moins cher à l’État à moyen terme mais qui repose sur un fondement économique et éducatif douteux. Car depuis 1997, l’arrivée des garderies sans but lucratif a permis à 70,000 femmes de retourner sur le marché du travail, de payer des impôts avec comme conséquence un gain net de 900 millions de dollars pour les autorités publiques.

Maryse Jobin a demandé à Pierre Fortin, spécialiste en économie au magazine L’actualité, d’expliquer sa position.

Écoutez
© Courtoisie Pierre Fortin

Pierre Fortin ajoute que le succès du système québécois des CPE suscite beaucoup d’intérêt ailleurs au Canada et à l’international.

Garderies: inquiétant virage Pierre Fortin dans L’actualité

Complément d’information

Coupures dans les CPE : revendications à coups de casseroles Journal de Montréal

Services de garde: un marché en pleine mutation La Presse

Payantes pour l’État, les garderies à 7 dollars Le Devoir

Catégories : Politique, Société
Mots-clés : , , , , , , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.