On ne connait pas précisément leur nombre, mais on sait que plusieurs travailleurs étrangers étaient installés à Fort McMurray en Alberta et dans les environs.
Destination prisée par ces étrangers, ils y occupaient des emplois dans des hôtels et autres lieux d’hébergement ou dans les restaurants fréquentés par les travailleurs du pétrole.
Ils s’occupaient aussi des enfants des familles de la région.

Mais le feu vient de les chasser comme près de 90 000 autres personnes
Alors que cette région est toujours confrontée à d’importants incendies, causés par la sécheresse entre autres, et continue de se vider de ses habitants, des groupes militants s’inquiètent pour l’avenir des travailleurs étrangers temporaires au statut particulièrement précaire.
Des dizaines d’entre eux, évacués vers la ville d’Edmonton plus au sud, devraient demander demandent de l’aide sous peu.
Plusieurs ont perdu le peu qu’ils avaient et n’ont ni famille ni amis pouvant les héberger.

Pourront-ils rester au Canada, une fois les feux éteints?
Pour l’instant, tous l’ignorent. Le problème c’est qu’un permis de travailleur étranger temporaire est lié à un unique employeur, dont le nom est indiqué sur le document. Si cet employeur n’a plus de travail à offrir, le travailleur n’a d’autre choix que de quitter le pays.
Les groupes militants qui leur viennent en aide demandent donc au gouvernement canadien de faire une exception pour ces travailleurs en raison des circonstances.
Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada devra déterminer si des mesures spéciales seront nécessaires pour répondre à leurs besoins.
RCI avec La Presse Canadienne
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