Le Musée des beaux-arts du Canada présente une exposition du 27 mai au 25 septembre 2016. Cette exposition dont le but est de mettre en lumière les chefs-d’œuvre canadiens propose un détour dans le XVIIIe siècle pour permettre de saisir les différents mouvements artistiques de cette époque et souligner le talent de créateurs qui se sont illustrés chacun dans son domaine.
Comprendre nos chefs-d’œuvre, c’est le programme mis en avant par le Musée des beaux-arts du Canada dans le cadre de cette exposition.
C’est une grande rétrospective dans le Siècle des lumières, celui de tous les grands bouleversements dans différents domaines, y compris celui de la mode. Le public pourra ainsi apprécier l’œuvre de la portraitiste de Marie-Antoinette, Élisabeth Louise Vigée Le Brun et ses modèles de 1755 à 1842.
Il est question de permettre au public de voyager dans le XVIIIe siècle à travers entre autres, la symbolique d’une robe. La robe chemise blanche en particulier, souligne Béatrice Djahanbin, agente d’éducation au Musée des beaux-arts du Canada.
Cette chemise dite « indigne » est celle que porta Marie-Antoinette, la reine de France qui, en se présentant dans cette simple robe de chambre en mousseline, avait enfreint les règles du protocole et déshonoré la Cour.
La royauté avait des attentes élevées en matière vestimentaire et tenait à tout moment à ce que la reine arbore une toilette officielle plus raffinée, explique madame Djahanbin.

Au-delà de cet aspect relié à la mode et au style d’une reine éprise de liberté et d’émancipation, le public aura également à voir des portraits tirés de la collection nationale et réalisés par des auteurs à l’instar de Jacobina Copland, Henry Raeburn et Erneste Bioche entre autres.
Béatrice Djahanbin s’est entretenue avec Alice Chantal Tchandem.
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