Dès 2018, les aînés canadiens ayant un revenu de moins de 17 000 dollars par année seront automatiquement inscrits au Supplément de revenu garanti. C’est une nouvelle qui est accueillie avec allégresse par les associations et autres réseaux qui s’occupent des personnes âgées. C’est le cas du Réseau FADOQ, l’ancienne Fédération âge d’or du Québec qui a tenu à saluer l’initiative qui permettra aux personnes concernées non seulement d’avoir un peu plus d’argent dans leurs poches, mais aussi d’être mieux identifiées pour être rapidement prises en charge en cas de nécessité.
La décision du gouvernement fédéral permettra à plus d’un demi-million d’aînés canadiens qui avaient droit au Supplément de revenu garanti, mais qui n’étaient pas rejoints par ce service d’avoir dans leurs poches plus de 773 dollars supplémentaires chaque mois.
C’est une victoire pour les associations représentant les personnes âgées après des dizaines d’années d’efforts pour la réalisation de cet objectif, affirme Brigitte Roussy conseillère en communication et affaires publiques au Réseau FADOQ.
La décision de permettre aux aînés de s’inscrire automatiquement au Supplément de revenu garanti est une excellente nouvelle puisqu’il s’agit d’une prestation qui est donnée aux aînés à faibles revenus, ayant en tout et pour tout 17 000 dollars par an, ajoute-t-elle.

Avant la mesure fédérale, les aînés dans cette catégorie n’étaient pas admissibles automatiquement, car il fallait qu’ils s’inscrivent pour une première fois, ce qu’un aîné sur cinq ne faisait pas, beaucoup plus par ignorance et par manque de soutien.
Comme l’a indiqué madame Roussy, ces aînés sont souvent des personnes vulnérables, des personnes qui ont besoin d’assistance et de conseils pour la réalisation de certaines tâches, c’est pour cette raison qu’elle pense qu’il est important au stade actuel de mettre l’accent sur la sensibilisation pour inciter ces aînés à aller s’inscrire dès à présent.
Dans un contexte où l’on fait face à une privatisation indue des soins de santé, alors que l’on assiste à la crise du revenu des gens qui arrivent à la retraite et ne pourront pas toujours avoir accès à un régime de pension complémentaire de leurs employeurs et dépendront uniquement des rentes publiques, il est question que les aînés soient certains de pouvoir percevoir les prestations auxquelles ils ont droit tout de suite, affirme Brigitte Roussy.
Plus de détails au micro d’Alice Chantal Tchandem
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