Un médecin devenu patient par la contrainte de la maladie livre un témoignage saisissant sur le traitement par immunothérapie qui lui a permis de défier le pronostic qui ne lui donnait plus qu’un an ou au maximum deux ans à vivre après un mélanome aux métastases invasives.
Le chirurgien orthopédiste, Sylvain Gagnon comme la plupart de ses collègues médecins sentait sa mort prochaine à la suite des multiples traitements infructueux reçus pour tenter

de traiter le cancer de la peau diagnostiqué sur son thorax, avec des tentacules dans les ganglions de l’aisselle.
Ayant appris qu’il ne lui restait plus qu’un an ou au plus deux ans à vivre, cela après d’autres métastases apparus dans les poumons, six lésions dans le cerveau et plusieurs autres traitements de chirurgie, de chimiothérapie et de radiothérapie, monsieur Gagnon a accepté de se soumettre à l’immunothérapie, un traitement au départ expérimental.
Ce traitement aujourd’hui approuvé par Santé Canada et disponible sur le marché, m’a sauvé la vie, affirme-t-il.
D’un « pronostic de deux ans maximum à vivre, cela fait maintenant 5 ans et je suis en très bonne santé », souligne Sylvain Gagnon pour qui l’immunothérapie semble avoir un effet formidable.
Plus de traces de métastases dans les intestins, les poumons, le cerveau, la glande surrénale. C’est une excellente condition pour monsieur Gagnon depuis plus de deux ans. « Un miracle? Non, mais chanceux? Oui », a reconnu le docteur Gagnon qui a déclaré être de tout cœur avec ceux des malades qui souffrent actuellement et dont les traitements n’évoluent pas au même rythme que dans son cas.

Sylvain Gagnon qui dit être plus en forme qu’il ne l’a jamais été, a fait des saines habitudes de vie désormais une priorité et il pratique beaucoup d’activités physiques pour se maintenir en bonne santé.
Écoutez À noter et à lire aussi- L’immunothérapie « est un type de thérapie biologique qui fait appel au système immunitaire pour aider à détruire les cellules cancéreuses. L’immunothérapie peut être active ou passive. »
- Selon la ligue contre le cancer, l’immunothérapie qui est maintenant passée de sa phase expérimentale au médicament reconnu par Santé Canada et offert sur le marché n’est pas un traitement dominant, mais il permet d’éradiquer la tumeur.
- Ses diverses méthodes incluent l’immunothérapie locale pratiquée dans le cadre du cancer de la vessie qui tend à récidiver après l’ablation chirurgicale, mais aussi l’immunothérapie générale qui permet à l’organisme de mettre en place des réactions puissantes en libérant des anticorps pour se défendre en cas d’agression.
- L’immunothérapie peut présenter des effets secondaires : fièvre, fatigue, courbatures, perte d’appétit, baisse du nombre de plaquettes et risque de saignement.
- Pour le moment, en termes de bénéfices attendus, seule une augmentation de la durée de la vie sans récidive du mélanome a été démontrée. Le traitement n’a en effet pas encore démontré une efficacité en ce qui concerne la vie globale des patients
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