Un sondage effectué en 2016 par la Banque HSBC Canada auprès de 6241 parents répartis dans 15 pays, dont 434 au Canada, permet de constater que, bien que les préoccupations des parents en ce qui concerne la scolarité de leurs enfants soient les mêmes dans les pays occidentaux, ces parents ne cotisent pas toujours au même niveau. C’est ainsi que les parents canadiens sont les plus susceptibles d’avoir épargné pour les études de leurs enfants.
Selon les résultats de ce sondage, 7 parents canadiens sur 10 épargnent pour les études de leurs enfants. Ce qui représente une proportion de 72 % par rapport à 65 % aux États-Unis, 53 % en Australie, 46 % au Royaume-Uni et 43 % en France.
Toutefois, si l’on prend en considération l’ensemble des pays sondés, la proportion de parents canadiens qui épargnent pour les études de leurs enfants reste inférieure à celle d’un nombre important de pays, surtout d’Asie, à l’instar de l’Indonésie avec 90 % de parents susceptibles d’avoir épargné pour assurer la scolarité de leur progéniture, l’Inde (87 %), la Chine (80 %), Hong-Kong (78 %) et Taïwan (78 %).
L’étude relève que c’est au Canada que les étudiants sont le plus susceptibles d’aider leurs parents à payer leurs frais de scolarité, cela, malgré le fait que la majorité des parents (96 %) s’attendent à payer la plus grande partie des frais liés à leurs études.
Ce qui peut paraître paradoxal, c’est le fait que les parents les moins nantis avec un revenu inférieur à 65 000 $ par année sont ceux qui veulent donner le plus pour financer les études de leurs enfants.
Un peu plus de la moitié des parents disent être prêts à s’endetter pour permettre à leurs enfants d’étudier à l’université ou au collège, ce qui est important par rapport à des pays comme la France, le Royaume-Uni ou l’Australie, mais largement inférieur à la proportion de parents qui seraient prêts à prendre cet engagement dans des pays comme la Chine, Hong-Kong ou encore le Mexique.
À noter et à lire aussiAutres points importants du sondage :
- Trois parents canadiens sur cinq (62 %) ont une profession précise en tête pour leurs enfants, et ce sont les pères (45 %) qui sont les plus susceptibles d’être influencés par le potentiel de revenus d’une profession;
- 83 % des parents canadiens pensent qu’il est avantageux pour leurs enfants d’avoir une formation postsecondaire à l’étranger, bien qu’ils soient parmi les moins susceptibles de croire que ce projet soit réaliste;
- Les pères (25 %) sont plus susceptibles que les mères (18 %) d’envisager des études universitaires à l’étranger pour leurs enfants
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