Des dizaines de prisonniers d’opinion croupissent dans des prisons un peu partout dans le monde.
L’un d’eux, Raïf Badawi, a la « chance » de faire parler de lui régulièrement, ce qui ne l’empêche pas d’être retenu prisonnier dans son propre pays depuis 4 ans.
Par contre, c’est peut-être ce qui lui permet d’éviter les 950 coups de fouet qu’il doit encore recevoir. Les 50 premiers lui ont été administrés en janvier 2015.
Depuis, la pression internationale semble le préserver, mais n’a pas encore permis sa libération.
Des événements ont lieu ces jours-ci au Canada pour souligner cet anniversaire, dont un rassemblement qui a été organisé le 16 juin par Amnistie internationale à Montréal pour démontrer la solidarité canadienne et demander aux dirigeants canadiens d’en faire plus.
Le public a aussi été invité à écrire des messages au roi Salmane d’Arabie saoudite, appelant à la libération de Raïf Badawi. 1400 messages lui parviendront sous peu.
Et en ce jour anniversaire, un autre rassemblement a lieu, cette fois à Sherbrooke, où vivent la femme et les trois enfants du blogueur saoudien.
Homa Hoodfar, autre prisonnière d’opinion
Cette professeure d’anthropologie de nationalité irano-canadienne a été arrêtée le 6 juin en Iran.
En mars, les agents des services de contre-espionnage des Gardiens de la révolution islamique l’avaient déjà interceptée, saisissant son ordinateur personnel, son téléphone portable et son passeport et l’avertissant qu’elle ne pourrait pas quitter le pays pour rentrer au Canada.
Selon des membres de sa famille, elle serait détenue à la prison d’Evin, à Téhéran , où sont incarcérés plusieurs prisonniers politiques iraniens. Sa famille n’a pas le droit de lui rendre visite, pas plus d’ailleurs que son avocat.
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