L’Agence internationale de l’énergie tire la sonnette d’alarme sur les conséquences désastreuses de la pollution pour l’humanité. Elle vient de produire son premier rapport sur le sujet. Selon ce rapport, la pollution atmosphérique extérieure sera à l’origine de 4,5 millions de décès d’ici 2040, contrairement à 3 millions de décès actuellement. Dans le même temps, les morts prématurés causés par la pollution de l’air intérieur vont baisser de 3,5 millions à 3 millions. Au Canada, bien que la qualité de l’air soit parmi les meilleurs de la planète, le gouvernement prend des mesures pour limiter les polluants atmosphériques et améliorer davantage la qualité de l’air que les Canadiens respirent.
6,5 millions de décès reliés aux polluants dans le monde chaque année, c’est un chiffre qui donne froid dans le dos. L’Agence internationale de l’énergie a classé la pollution atmosphérique comme la 4e plus grande tueuse de l’homme, après l’hypertension artérielle, la mauvaise alimentation et le tabagisme.
Selon son rapport, il faut une hausse des investissements de 7 % d’ici 2040 pour renverser cette tendance, préserver la santé humaine et sauver des vies.
Le rapport cible la production d’énergie comme étant la principale source de pollution d’origine humaine qui serait responsable de la quasi-totalité des émissions d’oxyde de soufre et d’oxyde d’azote.
Il indique que les investissements vont permettre d’améliorer les émissions ménagères, mais aussi et surtout d’élaborer des normes de consommation plus strictes pour les voitures et les camions et d’accélérer la transition vers les énergies renouvelables.
Au Canada, après une vaste consultation nationale avec les gouvernements des provinces et des territoires, les représentants de l’industrie et divers autres intervenants, le gouvernement fédéral vient de finaliser un règlement sur les polluants atmosphériques qui permettra d’assainir encore plus l’air que les Canadiens respirent.
Ce règlement propose une panoplie de mesures pour limiter les polluants atmosphériques et améliorer la qualité de l’air, bien que cette qualité au pays figure déjà parmi les meilleures au monde.
Dans le sens des recommandations du rapport de l’Agence internationale de l’énergie, la finalité de ce règlement multisectoriel sur les polluants atmosphériques du gouvernement fédéral est d’aboutir à la mise sur pied des toutes premières normes nationales obligatoires sur les émissions de polluants atmosphériques pour les grandes installations industrielles au Canada.
Aucune source de pollution atmosphérique du pays n’échappera à ce règlement. C’est ainsi que des structures telles que les chaudières et fours industriels, les fours à ciment et les moteurs stationnaires, à l’instar de ceux qui permettent de la compression pour déplacer les gaz dans les gazoducs ou de ceux qui sont utilisés comme génératrices de secours sont invités à s’y conformer.
C’est une question de santé publique et de survie humaine, car le règlement vise un meilleur bien-être des Canadiens et la limitation de décès prématurés reliés à la pollution atmosphérique d’ici 2035.
Pour atteindre cet objectif, il va falloir diminuer les émissions qui alimentent le smog et les pluies acides et réduire de 2000 kilotonnes les émissions d’oxyde d’azote au cours des 19 premières années.
À noter et à lire aussiIncidence de la mauvaise qualité de l’air sur la santé
- Symptômes respiratoires, toux, bronchite, asthme
- Cancer du poumon
- Problèmes cardiovasculaires
- Irritations aiguës (yeux, gorge, bronches)
- Symptômes neurophysiologiques (étourdissements, nausées)
- Mort
- Personnes âgées, femmes enceintes, jeunes enfants et personnes atteintes de maladies chroniques sont plus à risque.
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