Photo Credit: Courtoisie d’Adam Cahill

Rire de peur après un face à face avec un orignal évité de justesse

Nez à nez avec un orignal, deux fois dans la même semaine!

À Terre-Neuve-et-Labrador, les orignaux sont légion si l’on en croit la rencontre… filmée d’Adam Cahill.

En effet, le motocycliste ne sort plus sans son casque muni d’une caméra depuis sa première rencontre avec le « roi de nos forêts » la semaine dernière.

De nouveau, samedi, il a frôlé ce grand cervidé sur l’autoroute Transcanadienne près de Gander, dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador.

L’homme a dû faire dévier sa moto vers la ligne médiane pour éviter l’orignal qui s’engageait dans sa voie.

S’il avait été au volant de son véhicule Jeep, l’ambulancier paramédical de profession ne croit pas qu’il aurait réussi à éviter l’animal.

« Je sors chasser l’orignal et je n’en vois pas un. Je sors en moto et j’en vois deux en une semaine.»

Adam Cahill a eu la frousse de sa vie comme vous pouvez le constater sur la vidéo, une peur tellement grande qu’il s’est mis à rire de façon incontrôlable.

Un motocycliste évite de peu une collision avec un orignal pendant qu'il roulait sur la Transcanadienne près de Gander, T.-N.-L., samedi

RCI avec CBC.ca

Orignal dans la Forêt Montmorency
Orignal dans la Forêt Montmorency © foretmontmorency.ca

L’ORIGNAL  

L’orignal mâle adulte, doté de son panache complet, est l’animal le plus imposant de l’Amérique du Nord. Sa taille, mesurée au garrot, dépasse celle des plus grands chevaux de selle. Les gros mâles pèsent jusqu’à 600 kg dans la majeure partie du Canada et jusqu’à 800 kg pour la sous-espèce géante de l’Alaska et du Yukon. L’orignal est le plus grand des cervidés, famille également représentée en Amérique du Nord par le wapiti, le cerf de Virginie, le cerf-mulet et le caribou.

L’orignal (Alces alces) a les pattes longues et fines, qui se terminent par des sabots fourchus mesurant souvent plus de 18 cm de longueur. Ses épaules sont voûtées et les muscles massifs qui s’y attachent le font paraître bossu. Il a les flancs plats, la croupe basse et plutôt mince et la queue courte et fournie. Sa tête est massive et compacte, avec un museau long et arqué se terminant par une lèvre supérieure saillante et flexible, qui lui confère un air de tristesse. Ses oreilles ressemblent à celles de la mule, bien que moins longues. Sous la gorge de la plupart des orignaux pend un fanon de peau velue qui peut atteindre jusqu’à 30 cm de longueur.

La robe de l’orignal va du brun foncé, presque noir, au brun rougeâtre ou grisâtre; les pattes sont guêtrées de gris ou de blanc.

À la fin de l’été et à l’automne, le mâle adulte porte un immense panache, parfois presque blanc, dont l’envergure atteint le plus souvent de 120 à 150 cm d’une extrémité à l’autre, mais qui peut parfois dépasser 180 cm. Les lourdes perches centrales, appelées merrains, s’élargissent pour former des palettes qui sont couronnées d’un certain nombre de pointes mesurant normalement moins de 30 cm.

Des protubérances peuvent se former sur le front du jeune mâle dès sa première année d’existence. Les bois commencent à pousser au milieu de l’été. Au cours de leur croissance, ils sont tendres et spongieux, irrigués de vaisseaux sanguins et couverts d’une peau veloutée. Ils atteignent leur pleine envergure fin août ou début septembre et deviennent alors durs et osseux. Le velours s’assèche et les mâles le frottent contre des troncs d’arbre pour s’en débarrasser.

Ella, un bébé orignal de 5 mois.
Ella, un bébé orignal de 5 mois. © Courtoisie/Wild at Heart

Les plus jeunes orignaux conservent parfois leurs bois jusqu’en avril, mais les plus âgés les perdent généralement en novembre. Chez les jeunes d’un an, les bois sont habituellement de simples dagues. L’année suivante, ils deviennent plus gros et ramifiés, ordinairement en s’aplatissant aux extrémités. Les nouveaux bois qui poussent chaque été tombent à l’automne.

Signes et sons

Le cri du petit n’est qu’un faible grognement qui ne tarde cependant pas à se transformer en un meuglement strident à résonance presque humaine. Pendant la saison de reproduction, ou période du rut, les femelles poussent des bramements nasillards pour inviter les mâles à les rejoindre. Les mâles répondent par un mugissement éraillé.

(Tiré de Faune et Flore du pays – Fédération canadienne de la faune)

Catégories : Société
Mots-clés : , , , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.