« On pouvait entendre chaque craquement de glacier, chaque petite roche qui se déplaçait. C’est vraiment …peaceful. »
S’il a vu et entendu les merveilles de la nature sur le toit du monde, Émile Maheu, 20 ans, y a aussi constaté les méfaits des humains.
Le jeune homme rentre d’un voyage d’une semaine dans l’Arctique norvégien, à bord de l’Arctic Sunrise, le bateau de l’ONG internationale Greenpeace, qui est là-bas pour documenter les effets de la pêche dans l’Arctique.
Ne monte pas à bord qui veut!
Pour avoir ce privilège, Émile est devenu un « artiviste ».
Dans le cadre de #SaveTheArctic, un concours organisé par Greenpeace, il a conçu une affiche illustrant sa vision personnelle de l’Arctique et son souhait de voir cet océan protégé.
Artiviste : artiste + activiste
2000 personnes de 75 pays ont aussi proposé une affiche, mais seules trois d’entre elles ont eu la chance de partir pour l’Arctique : Anastasiya, 21 ans, de Russie; Sara, 18 ans, d’Espagne; et Émile, 20 ans, du Canada.
Les affiches des trois gagnants ont été encadrées et accrochées sur chacun des trois navires de Greenpeace qui parcourent la planète.
Les deux pieds sur le bord de la piscine municipale de Kuujjuaq, dans le nord du Québec, Émile nous raconte son périple en Arctique (Émile est sauveteur cet été):
ÉcoutezÉmile Maheu est né à Kuujjuaq, la plus importante communauté du Nunavik, au Québec. Son grand-père y était biologiste. C’est lui qui lui a fait prendre conscience de son environnement et qui lui a transmis son amour pour les peuples autochtones.
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