Jusqu’à maintenant la robotisation dans les usines affectait surtout les travailleurs effectuant des tâches manuelles. Mais selon une étude, publiée en Colombie-Britannique par le Labour Market Solutions, l’automatisation pourrait menacer un peu moins de la moitié des emplois canadiens d’ici 10 à 20 ans.
Pourquoi cette conclusion? À cause de l’avènement de l’intelligence artificielle et de la robotique de pointe. Les secteurs alors touchés seraient le transport, la logistique, les emplois administratifs et la production.
L’étude prévoit qu’à plus long terme la tendance va s’étendre aux emplois liés aux services, à la vente et à la construction.
Les emplois les moins touchés seraient les soins infirmiers, ceux du secteur de l’enseignement comme les professeurs et les éducateurs.
Et ceux qui ne sont pas menacés se retrouvent dans le domaine des sciences et de l’ingénierie.

Sean Mullin, directeur général, du Brookfield Institute for Innovation + Entrepreneurship (BII+E) :
Nous espérons que ces constatations vont contribuer à faire avancer le débat sur la façon dont le Canada doit se préparer pour faire face aux effets de l’automatisation et de l’informatisation sur la main-d’oeuvre canadienne.
RCI avec Radio-Canada Colombie-Britannique
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