C’est ce que constate Allan Campbell, vice-président du Conseil canadien du miel :
« Les apiculteurs sont obligés de vendre leur miel à perte pour payer leurs factures » Allan Campbell, qui est aussi président de l’Association manitobaine des apiculteurs.

Le producteur Pierre Faure ne s’est pas encore décidé à écouler sa récolte de 2015 qui s’élève à 250 barils. Le propriétaire de la Ferme apicole française située à Notre-Dame-de-Lourdes au Manitoba est inquiet comme bien d’autres producteurs de sa province dans les Prairies canadiennes :
« Les emballeurs canadiens ou américains privilégient le miel étranger, ce qui fait qu’on n’arrive plus à vendre notre production » Pierre Faure, Ferme apicole française.
Depuis 2015, l’importation de miel en provenance de la Chine et de l’Argentine a beaucoup augmenté faisant dégringoler les prix au Canada et au Manitoba.
Selon Allan Campbell, du Conseil canadien du miel, les apiculteurs comme M. Faure espèrent que les choses vont changer mais pendant ce temps d’autres fermes pourraient disparaître.

Pierre Faure croit que la disparition de fermes apicoles pourraient affecter la production de fruits et de légumes :
« S’il n’y avait pas les abeilles sur les bleuets, ce serait une catastrophe », Pierre Faure, producteur de miel du Manitoba.
RCI avec Radio-Canada Manitoba (d’après des informations de Kassandra Nadeau-Lamarche)
En complément
Musée de l’agriculture et de l’alimentation du Canada (site web)
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