De moins en moins, au grand désarroi de nombreux apiculteurs qui entreposent leur réserve de nectar sucré en attendant de savoir quoi en faire.
Ceux-ci demandent aux grandes entreprises de transformation alimentaire d’acheter le miel provenant de leurs ruches – il y en a 750 000 au pays – plutôt que de se tourner vers des produits vendus par la Chine ou l’Argentine à moindre coût.
Ces miels importés, mélangés à une partie moindre de production canadienne, leur permettent d’apposer l’étiquette «miel canadien».

Cette façon de faire a des conséquences sur les producteurs locaux qui souhaitent l’intervention des gouvernements provinciaux et fédéral dans ce dossier.
Il y a de 7 000 à 8 000 apiculteurs au Canada, principalement concentrés dans les Prairies canadiennes, dont beaucoup dans la région de Peace River en Alberta.
Pierre Faure est le propriétaire de la Ferme apicole française, à Notre-Dame-de-Lourdes, une communauté franco-manitobaine dans la région de la montagne Pembina, à 100 km au sud-ouest de Winnipeg.
Dans sa grange s’entassent 250 tonneaux de miel, soit toute sa production de l’année 2015.
Monsieur Faure, comme ses collègues apiculteurs, souhaite, entre autres, une réglementation obligeant les transformateurs à indiquer la provenance du miel en pourcentages sur leurs produits.
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