Quand le Parti conservateur fédéral de Stephen Harper était au pouvoir à Ottawa, Jason Kenney a occupé plusieurs postes importants. Il a été ministre de la Défense, aussi de la Citoyenneté et de l’Immigration, et ministre de l’Emploi.
Élu pour la première fois dans une circonscription de Calgary en Alberta sous la bannière du Parti réformiste en 1997, Jason Kenney a maintenant décidé de se lancer en politique provinciale et veut devenir le prochain chef du Parti progressiste-conservateur.
Ce parti a été relégué en troisième place dans les intentions de vote alors que les néo-démocrates de Rachel Notley ont profité d’une division des votes de l’électorat de droite avec la montée en popularité du parti Wild Rose pour le prendre le pouvoir en 2015.
Le Wild Rose a su profiter de la fatigue de certains électeurs albertains face au Parti progressiste-conservateur qui a été au pouvoir dans cette province pendant plus de 40 ans.
Maryse Jobin a d’abord demandé à Frédéric Boily, professeur de science politique à la Faculté St-Jean de l’Université de l’Alberta, pourquoi Jason Kenney a décidé de se lancer dans la course d’un parti qui semble en débâcle.
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Complément d’information
Jason Kenney reçoit un accueil mitigé en politique albertaine (Radio-Canada Alberta)
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