Selon le rapport des Nations unies sur l’indice de développement humain, le Niger se classe au dernier rang mondial.
Une situation peu enviable que tentent de changer des gens comme Guy Laflamme.
Son projet Le Niger c’est notre affaire, créé en 2005, voulait apporter des solutions de développement durable à ce petit pays d’Afrique de l’Ouest d’à peine 18 millions d’habitants, qui vivait une crise humanitaire.
Le professeur à l’École de gestion Telfer de l’Université d’Ottawa a mobilisé ses étudiants, faisant appel à leur esprit d’entrepreneur pour mettre en place une campagne de financement.
Depuis, des milliers de dollars ont été recueillis, des livres de gestion ont été envoyés à l’Université du Niger, de l’équipement médical a aussi été réunis et distribué. L’École de journalisme du Niger a également eu droit à de l’équipement de radiodiffusion.
Guy Laflamme revient sur l’idée de départ de son projet Le Niger c’est notre affaire:
ÉcoutezL’éducation des jeunes femmes
S’il voulait former de futurs gestionnaires avec une conscience éthique et sociale, Guy Laflamme voulait aussi leur faire comprendre l’importance de l’implication sociale des entreprises et l’intérêt de leur contribution dans les domaines de la santé, de la démocratie et de l’éducation.
Avec ses étudiants, il a mis en place un programme de marketing social permettant d’accroître le taux de scolarisation des jeunes nigériennes, qui ne dépasse pas les 20 %.
Alors que le projet Le Niger c’est notre affaire touche à sa fin, Guy Laflamme propose, jusqu’au 2 août à Ottawa, l’exposition photo : Courage et dignité.
Les clichés ont été pris lors de ses divers voyages au Niger, au cours desquels il allait constater que les matériaux envoyés avaient bien été reçus.
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D’après une entrevue de Jean-François Chevrier, Radio-Canada Ottawa
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