350 experts de 11 pays participent, depuis la mi- juillet, à l’exercice Precise Response (Intervention rapide) à la base de Suffield, la plus grande base d’entraînement du Canada, située dans la province de l’Alberta.
Ils s’entraînent, jusqu’au 29 juillet, à réagir à des situations d’urgence nucléaire, radiologique, biologique et chimique en mettant en vigueur les habiletés spécifiques à chaque pays participant.
Selon le capitaine néerlandais Nesse Timmers, qui commande l’un des exercices, une approche collective est importante dans la lutte contre le terrorisme afin d’être aussi prêt que possible lorsque « la réalité » frappera.
Car, même si la majorité des attentats récents ont impliqué des explosifs ou des armes à feu, la probabilité d’un scénario catastrophe de type NRBC (nucléaire, radiologique, biologique et chimique) est de l’ordre du possible.
Outre les Canadiens, les participants venus des États-Unis, de Grande-Bretagne et d’Allemagne, entre autres, participent à trois exercices se déroulant simultanément dans le pays imaginaire du Canuckistan.
Des équipes d’enquêteurs rapportent les activités terroristes qui s’y déroulent et suivent des pistes les conduisant vers des usines d’armes chimiques. Elles doivent rapporter du matériel dans des laboratoires mobiles afin d’en vérifier la composante.
RCI avec La Presse Canadienne
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