La police du Bangladesh offre des récompenses pour toute information sur deux islamistes, dont le Canadien Tamim Chowdhury. Ils sont accusés de mener des groupes extrémistes dans le pays. Le Canadien serait l’un des auteurs de l’attaque d’un restaurant de Dacca qui avait fait 20 morts, dont 18 étrangers, le 1er juillet.
L’homme âgé d’une trentaine d’années, né au Bangladesh, est suspecté d’être le cerveau de l’attaque de Dacca. Mais il a disparu des écrans radars depuis le sanglant événement. Les services antiterroristes soupçonnent Tamim Chowdhury de diriger une faction du Jamayetul Mujahideen Bangladesh (JMB), un groupe islamiste local interdit et accusé du meurtre de dizaines d’étrangers ou de membres de minorités religieuses.
La police a annoncé une récompense de deux millions de takas (25 000 $) pour toute information conduisant à son arrestation. La police offre également une récompense pour retrouver un commandant renvoyé de l’armée, Syed Mohammad Ziaul Haq. Il est accusé d’être à la tête d’un autre groupe islamiste, Ansar al Islam, suspecté de meurtres d’activistes laïques.
Le chef de la police nationale du Bangladesh A.K.M. Shahidul Hoque est formel : il faut arrêter ces individus et les traduire en justice. Ce qui pourrait être l’amorce de l’éradication du terrorisme au Bangladesh
Les autorités bangladaises sont sous pression depuis une récente augmentation des attaques meurtrières.
Le 1er juillet, au moins 5 hommes avaient pris d’assaut un restaurant de la capitale, massacrant 20 otages, en majorité des Italiens et des Japonais.
L’État islamique avait revendiqué le massacre et publié des images du carnage. M. Hoque a répété que la police n’avait pas de preuve de l’implication de l’EI, déclarant que « ce sont des extrémistes locaux. Ce sont principalement des membres du JMB », malgré leurs liens avec le groupe djihadiste.
Selon le chef de la police, Tamim Chowdhury a planifié l’attaque après son retour du Canada où il a vécu jusqu’en 2013.
D’après les autorités du Bangladesh, les deux groupes extrémistes locaux sont responsables de la mort d’au moins 80 personnes ces trois dernières années, dont des étrangers.
(Avec L’AFP)
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