C’est évident que tout changement dérange et, actuellement, la renaissance des Premières Nations s’accompagne forcément de revendications, de reformulation des paramètres du dialogue public de nation à nation, d’affirmation culturelle. Tout ça mis ensemble, c’est sûr qu’il y a des gens qui se sentent bousculés. Par contre il y en a plein d’autres qui trouvent formidable le nouveau vent qui nous amène vers un avenir où les Premières Nations auront une place digne de l’héritage qu’elles représentent dans la vie publique et dans la cartographie du territoire.
André Dudemaine
Une intempestive action de dénomination s’est déroulée le jeudi 14 juillet dernier à l’angle des rues McKay et Sherbrooke dans l’ouest du centre-ville de Montréal.
La Commission de toponymie sauvage de Montréal, initiative de géonomastique* citoyenne autonome, annonçait que, désormais, ce coin de rue serait nommé 8GMAKW qui est le nom du frêne en abénaqui.
Fondateur et directeur de Terres en vues, société pour la diffusion de la culture autochtone, président de la Commission de toponymie sauvage de Montréal, André Dudemaine dirige le festival multidisciplinaire Présence autochtone de Montréal qui se tient du 3 au 10 août.
André Dudemaine a aussi été coprésident de la commémoration du tricentenaire de la Grande Paix de Montréal (1701-2001).
André Dudemaine est l’invité au micro de Raymond Desmarteau.
ÉcoutezL’Assemblée nationale du Québec lui décerne également le prix Jacques-Couture pour le rapprochement interculturel (2002), en tant que président de la Corporation des fêtes de la Grande Paix de Montréal (1701-2001).
Rappelons que le 21 juin dernier, sur le parvis même de l’église Notre-Dame, le nom mohawk de E’neken Nonkwa:ti – ce qui veut dire le « côté droit » en mohawk – a été donné à la section de la place d’Armes qui longe la basilique.
- L’onomastique est la science qui étudie les noms propres. La géonomastique, création ludique d’André Dudemaine, est la science qui étudie les noms propres des lieux.
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