Selon la vice-chef du Conseil de bande Uashat-Maliotenam, Virginie Michel, la mise sur pied de la Commission d’enquête nationale sur les femmes autochtones disparues ou assassinées est un pas vers la guérison.
Originaire de la communauté innue Uashat-Maliotenam, sur la côte nord du Québec, Virginie Michel croit aussi que cette période de guérison passe par la reconnaissance des conditions de vie difficiles des femmes autochtones et par un meilleur encadrement des enfants.
Travailleuse sociale de formation, Mme Michel reconnaît que les femmes devront davantage prendre leur place au sein des communautés des Premières Nations du Canada afin que leurs points de vue soient respectés et pris en compte dans les différentes instances décisionnelles.
Virginie Michel, vice-chef du Conseil de bande de la communauté innue Uashat-Maliotenam, répond aux questions de Maryse Jobin.
Écoutez
En complément
Femmes autochtones disparues ou assassinées (dossier de Radio-Canada)
Racisme blanc et machisme autochtone (Lise Ravary Journal de Montréal)
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.